Pourquoi accepter ses zones d’ombre, ses côtés sombres ?

13/05/2021

Nous sommes tous constitués de zones d’ombre et de lumière. 

Notre côté lumineux nous fait voir les choses sous leur meilleur jour, de façon très positive, joyeuse, énergique, dynamique. Nous aimerions être toujours dans cet état de béatitude, c’est normal. Nous adorons cet état d’être qui met en évidence le meilleur de nous, nous nous sentons bien dans notre peau, léger(e), fréquentable !

Fuir notre partie sombre, parce qu’elle est évidemment moins confortable, ne marche pas bien longtemps parce qu’un jour ou l’autre, elle nous rattrape. La vie nous la remet à l’ordre du jour pour une bonne raison : nous faire évoluer, apprendre, faire notre chemin. Celui-ci, loin d’être tranquille, nous apportera son lot de bonheurs et de contrariétés, de surprises et de bouleversements.
Ce côté obscur, celui que l’on déteste, est constitué de peurs, de frustrations, d’émotions négatives. L’éviter demande énormément d’énergie puisque nous luttons contre ces aspects de notre personnalité que l’on n’aime pas.
Nos zones d’ombre naissent souvent lors de l’enfance où nous adoptons des comportements par crainte du rejet. Nous avons enfoui involontairement ces comportements au plus profond de nous-même. 

Dans ces zones d’ombres, il y a d’une part, 

  • Le potentiel que nous avons réellement mais que nous refusons de voir et par conséquent, que nous n’exploitons pas.
  • Les qualités dont nous sommes conscients mais que nous rejetons parce qu’elles ont été discréditées dans notre enfance par notre entourage.

D’autre part

  • Les défauts ou émotions que nous n’assumons pas, ceux que l’on refuse aussi chez les autres. Par exemple, les blessures d’enfance, l’égo, l’orgueil, le manque de confiance en soi... Ils nourrissent la peur du jugement, le rejet, les projections, la jalousie. Ils sont sources de conflits, tant dans la sphère privée que professionnelle.

À chaque fois qu’une personne ou ses comportements, nous agace, on peut s’interroger sur ce que cela vient réveiller dans notre part d’ombre. Nous apprenons sur nos projections négatives et limitantes. En les reconnaissant, nous devenons plus justes, plus compréhensifs, plus équilibrés émotionnellement.

Comprendre d’où viennent ces zones d’ombres chez nous, aller les explorer et prendre conscience de ce qu’elles nous apportent de bien permet de renforcer la confiance en soi, l’ouverture aux autres, la bienveillance qui sont les bases de relations saines. 

En acceptant que ce côté sombre fasse partie intégrante de nous, nous mettons notre énergie à des objectifs plus positifs. Plus question de combat, on s’accepte tel que l’on est, on se dévalorise moins.

L’acceptation de soi est un travail qui demande de l’énergie, du courage et la volonté de travailler sur soi, c’est du temps et de l’engagement.

Pour commencer, on peut déjà essayer de repérer nos réactions face à une personne ou un évènement que nous n’aimons pas. Essayer de mettre des mots sur ce que l’on ressent, identifier les émotions que l’on éprouve. Cela aide à comprendre pourquoi nous réagissons de cette manière et amorcer un changement dans nos pensées et nos comportements. 

Puis vient l’acceptation qui nous fera nous sentir davantage dans la maîtrise, la sérénité, le calme. Nous vivrons avec et nous constaterons des réactions différentes aux situations qui auparavant nous provoquaient du stress et du mal-être.

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